Mercredi 25 septembre
Je fais escale à l’aéroport d’Istanbul. Je remarque plusieurs hommes avec le crâne rasé et une teinture rouge sur le devant du crane, le tout avec un bandeau de sport autour de la tête, style extrêmement étrange. Je cherche un peu, y-a-t-il des personnes que je connais qui soient déjà venu sur Istanbul ? Toutoune ! Ce sont toutes des personnes qui viennent faire des transplantations capillaires.
Jeudi 26 septembre
J’atterris à l’aéroport de Narita à 9h40 avec une heure de retard. Lors de mon passage à la douane, j’obtiens mon visa d’entrée, ma carte de résident et mon permis de travail. Je poursuis le remplissage de mon inventaire en passant par la compagnie de train Keisei pour récupérer une Pasmo. L’équivalent d’une carte bancaire qui ne ferait que du sans-contact et qui sert principalement pour payer votre transport. Le bonus, c’est qu’elle peut aussi servir pour payer vos courses dans les Konbinis ou aux distributeurs.
Je fais un ravitaillement au Starbuck de l’aéroport, le temps d’utiliser le wifi et de planifier mon trajet jusqu’à mon logement. Afin d’avoir de la data, j’achète une e-SIM de 3 Go pour un mois avec Ubigi. Cela me permet de pouvoir utiliser les données mobiles sans utiliser mon forfait français et d’utiliser le GPS. Je repère aussi mon trajet en train, depuis l’aéroport il y a plusieurs lignes de train qui partent. Je sélectionne celle qui passe à côté de mon logement : Keisei line jusqu’à Takagaso.
Durant le trajet en train, je retrouve mes anciennes sensations d’il y a 5 ans, les paysages, les bruits, le comportement des gens. La sensation de tranquillité et de sécurité de l’époque revient de suite. La première fois, j’avais mis plusieurs jours avant de me faire à l’ambiance et à relâcher ma vigilance.
J’arrive à la station près de chez moi vers 14h, je pars à la recherche du logement. Je tourne en rond autour de la gare avant de comprendre par où partir. Au logement, il reste 45 minutes avant le check-in, je repère les lieux et durant mon repérage, une japonaise pense que je suis perdu et vient m’aider. Elle ne parle pas anglais mais utilise une application de traduction. J’arrive à me faire comprendre grâce aux quelques mots de vocabulaires que je possède. Elle finit par appeler le propriétaire pour lui expliquer que je suis bloqué. Le check-in est à 15h et le mail avec les infos devait prévu à ce moment là mais du fait de l’appelle de la dame, il m’envoi le mail plus tôt.
La rue qui mène de la gare à mon logement pour la semaine :
À 14h30, je peux récupérer ma clé, accéder au bâtiment avec le code de la porte et rentrer me poser. Le studio fait 15m², tout tient dans une pièce et j’ai 2m² pour la douche et les toilettes. Entrée porte de droite et sdb porte de gauche.
Je repère le quartier, il y a un immeuble avec des boutiques juste à côté de la gare, dont une supérette pour les aliments. J’y vais vers 17h, je trouve des œufs, du beurre, du bacon et des mini saucisses style knacki. J’en profite pour faire un tour aux autres étages.
Je ressort, il est 17h30 passé et la nuit est tombée, elle arrive vite mais le matin le jour se lève de bonne heure (là par exemple, au moment de ses lignes, il est pas loin de 5h et la luminosité augmente). Retour à la maison, grosse plâtrée car je n’ai quasiment pas mangé depuis mon départ de France (des saucisses toutes molles en France mardi midi, 1 œuf 1/2 mardi soir (car je n’avais pas fini de digérer les saucisses du midi), une demi portion dans l’avion le mercredi matin, la viande d’un kebab à Istanbul mercredi midi, le petit déjeuner dans l’avion jeudi matin (il y avait des œufs, du beurre, du fromage et un fromage blanc non sucré)).
Vendredi 27 septembre
Je dors de jeudi 22h à vendredi 4h. Puis de 4h à 9h, je fais un peu de travail personnel. Petit coup de barre à 9h, je retourne me coucher jusqu’à 15h. Le soir, je pars faire mes courses pour le dîner. À 21h, coup de barre, je m’endors devant une vidéo mais je me réveille une demi heure après.
Samedi 28 septembre
La boulette, impossible de dormir jusqu’à 6h, je fais alors le transfère de mon ancien smartphone vers le nouveau, je fais des MAJ sur mon PC et vers 6h, je retourne dormir jusqu’à 9h30. Petit déjeuné, je prépare ma journée, il y a un feu d’artifice ce soir, il est possible de réserver des places en ligne, j’essaye. Malheureusement il faut un téléphone et une CB japonaise. J’abandonne et vais directement sur place.
J’arrive vers 14h30 sur le site Akabane Sakuratsutsumi Park, il y a une zone gratuite où je m’installe. Je patiente jusqu’à 18h30 pour le début du feu d’artifice.
Il y a des animations sur une scène mais c’est à l’opposé du tir donc personne n’y va. Il y a plein de stands de nourriture mais il y a facilement 30 à 45 minutes d’attente pour commander.
Sous les tentes à droite, les stands de nourritures avec la foule qui patiente devant :
Les gens ont déjà réservé les meilleurs emplacements, ils viennent avant et pose une bâche pour matérialiser leur place. Certains arrivent, installent leur bâche, laissent leurs affaires dessus et vont aux stands acheter à manger.
Vers 18h30, tout est blindé, les japonais ont bien délimités leur zone avec leur bâche mais moi je suis directement assis au sol, donc mon Lebensraum est attaqué par des chinois à l’est et à l’ouest.
Surtout qu’à l’est, ce sont deux Instagrammeuses, entre leurs appareils photos et leurs smartphones, ça bombarde tel un groupe de touristes chinois au Château de Versailles. Durant le feu d’artifices, elles me mettent leur appareils photos quasiment devant le nez pour faire des selfies avec les feux d’artifice en fond. Comme on est trop loin et que leurs appareils photos c’est du made in china, leurs photos ne rendent rien 😁.
Le feu d’artifice est bof, il est de l’autre côté du pont qui cache une partie des tableaux. Les places payantes sont aussi de l’autre côté mais eux voient tout. Il y a 4 actes, au troisième, durant 10 minutes, il n’y a plus rien (peut-être des choses du côté des places payantes). Je pars au début du quatrième, le temps de quitter le parc et c’est fini.
Retour à la maison mais avant passage par la superette. Il est 21h, fin de journée, les produits en fin de DLC sont soldés, -10% sur le bœuf et le poulet, hier j’ai eu -30% sur les brochettes de poulet 😋! Toujours faire ses courses après 17h, ils soldent les produits frais. Bref, je ne meurs pas encore de faim.
Coup de fatigue à 21h, je me couche et je me réveille à 2h. Je me lève de suite et travail. À 5 heures, le sommeil revient, je me recouche jusqu’à 8 heures. Sommeil biphasique comme au Moyen-Age quand il n’y avait pas encore l’électricité et la boite à image.
Dimanche 29 septembre
Aujourd’hui repos, je vais seulement faire un tour autour de la rivière Shinnaka.
Ceci n’est pas la rivière :
Ceci est la rivière avec la tour Sky Tree au fond, pas loin de où j’habiterai dans une semaine :
Je passe devant Ici Japon Village où je comptais réserver ma première semaine sur Tokyo mais les nouvelles chambres ne sont pas encore prêtes et les ouvriers finissent le jardin japonais.
Je tombe sur un chantier japonais. Comme le montre la photo, le chantier est parfaitement sécurisé et cloisonné, les cloisons sont propres. Je réalise que depuis mon arrivé sur Tokyo, je n’ai pas vu un seul tag ou graffiti, ni d’affichage sauvage avec la gueule à Mélenchon, ils n’ont peut-être pas d’extrême gauche ici, ce qui expliquerait pourquoi le pays est si agréable ^^.
Autre fait amusant, pour le chantier, il y a un tableau d’affichage qui donne le programme de la semaine pour avertir le voisinage des différents travaux prévus et des nuisances sonores.
De retour, je passe devant des mini-bétonnières adaptés aux mini-rues japonaises. Encore une fois admirez la propreté des camions, je vous trouverais des camions poubelles, c’est tout aussi mignon.
Retour au logement avant que ne tombe la nuit et sous la pluie qui commence.
続く- つづく
